Émilie Hecquet

EMILIE HECQUET

31 ans

Ferme de la Cannanée

Pas-de-Calais (62)

Émilie Hecquet

EMILIE HECQUET

31 ans

Ferme de la Cannanée

Pas-de-Calais (62)

Émilie Hecquet

EMILIE HECQUET

31 ans

Ferme de la Cannanée

Pas-de-Calais (62)

Émilie Hecquet

EMILIE HECQUET

31 ans

Ferme de la Cannanée

Pas-de-Calais (62)

Émilie Hecquet

EMILIE HECQUET

31 ans

Ferme de la Cannanée

Pas-de-Calais (62)

L'avis du jury

Un peu de tout et tout en agriculture biologique

Émilie Hecquet fait un peu de tout sur 30 ha ! Polyculture (blé, pois, betterave, avoine, seigle, luzerne) et poly-élevage (65 têtes : porcs, veaux, brebis…) sont le lot quotidien de cet ingénieur,  sur son exploitation 100 % en agriculture biologique. Elle privilégie les circuits courts, et produit aussi son pain au feu de bois.

Repères
Installée sur 30 ha dont 15 ha de prairies permanentes et 15 ha de cultures fourragères et prairies temporaires.
Troupeau : 37 bovins de race normande, 30 brebis et 45 agneaux rouges de l’Ouest et boulonnais, 10 porcs piétrain.
Production : exploitation en agriculture biologique, viande (bœuf, veaux et agneaux sous la mère, porc), farines et pains au levain cuit au feu de bois.
 

 
Son parcours
Après une licence de biologie, Émilie Hecquet entre à l’école d’ingénieur Ensat de Toulouse en 2006. Elle réalise alors une spécialisation en agriculture biologique au Québec ainsi qu’un stage de trois mois en Inde. Des voyages qui lui ont permis d’aller à la rencontre d’autres cultures. De retour en France, Émilie termine ses études d’ingénieur et devient enseignante en lycée agricole durant quatre ans. Comme elle l’avait prévu, elle reprend la ferme de son père lorsque celui-ci part à la retraite en 2012. L’exploitation est alors déjà en agriculture biologique depuis 1976 !
 
Son projet
Un des objectifs d’Émilie était de maintenir la rentabilité de l’exploitation lors de son installation en remplacement de son père. Elle a donc augmenté le nombre d’animaux élevés sur l’exploitation mais elle s’est aussi lancée dans la valorisation du blé panifiable produit sur la ferme. Par la vente directe et les ateliers pédagogiques qu’elle a mis en place, elle avait la volonté de "maintenir de la vie dans son territoire".
 
Son résultat
Aujourd’hui, Émilie travaille seule à élever 18 vaches et leurs veaux, 30 brebis et leurs petits et 10 porcs. Elle a aussi investi dans un moulin pour moudre les grains de blé panifiable qu’elle cultive. Elle utilise sa farine pour produire du pain cuit au feu de bois sur la ferme. Son four fonctionne grâce au bois issu des haies et des arbres de l’exploitation. Grâce à ses 15 ha de cultures fourragères, l’exploitation est autonome en alimentation animale même au niveau protéique. Émilie n’achète pas d’aliment à l’extérieur. De plus, les céréales comme le seigle et le triticale sont produites sans apport d’azote. La jeune agricultrice vend toute sa production en direct à la ferme, sur les marchés ou en Amap.
 
Son rêve
Émilie souhaite développer ses connaissances en production végétale pour mieux comprendre ce qui se passe au niveau du sol, limiter le travail du sol et peut-être même étudier l’agriculture biodynamique. Elle a aussi intégré récemment un réseau de semences paysannes, association qui a pour but de remettre en culture des variétés anciennes de blé. Elle souhaite trouver des variétés de blé qui s’adapteraient mieux à ses terres. Ainsi, elle aimerait produire des pains avec des goûts différents et atypiques. À plus long terme, Émilie souhaiterait développer son activité de vente directe afin de pouvoir employer un salarié pour travailler avec elle.
 

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