FABIEN BARRE

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Fils d’un salarié de Peugeot à Mulhouse et d’une mère au foyer, Fabien Barre aurait pu ne jamais s’intéresser à l’agriculture. Mais voilà, il prend goût à l’élevage au contact des animaux de l’exploitation voisine de chez sa grand-mère. Depuis tout petit Fabien n’a qu’une idée en tête : s’installer avec des vaches laitières et fabriquer du munster.

Fromages de chèvres et vente directe

Fabien Barre vend ses fromages de chèvres par l’intermédiaire d’un réseau de magasin en vente directe, plus particulièrement le magasin de producteurs Cœur Paysan. Pour cet éleveur de chèvre, le jury a souligné la taille humaine du projet, pensé pour être viable et ancré dans le territoire.

 

 

LAURENT GAUTER

Laurent Gauter, Laurent Gauter, Laurent Gauter, Laurent Gauter, Laurent Gauter

REPÈRES

  • 39 ha (dont 6 ha de verger : poiriers et pommiers).
  • Chiffre d’affaires annuel de 290 000 euros.
  • 1 salarié à temps complet et 1 salarié à 80 %, 7 saisonniers.
  • Commercialisation des fruits : 90 % en vente directe (50 % en magasin, 40 % sur les marchés régionaux) et 10 % auprès de clients professionnels.

 

À CONTRE-COURANT

Le parcours de Laurent est original : après s’être essayé à différents corps de métier, il décide de reprendre une exploitation bretonne et d’en valoriser la production fruitière… dans une région non productrice ! Le meilleur moyen de valoriser cet atypisme réside certainement dans la vente directe qui lui permet d’écouler la majorité de sa production sur du marché local.
 

EMMANUEL AZE

Emmanuel Aze, Emmanuel Aze, Emmanuel Aze, Emmanuel Aze, Emmanuel Aze

REPÈRES

  • 13,5 ha de fruits d’été parmi lesquels des pêches et nectarines (6,5 ha), des abricots (1,7 ha) et des cerises (1,4 ha).
  • La production totale est estimée à 90 tonnes en 2011.

 

DE L'AUDACE !

Le projet d’Emmanuel est une belle aventure humaine venue prouver que, sur le plan économique, il existe encore des alternatives à creuser dans des schémas d’un genre nouveau ! Ce projet audacieux, conduit avec humilité , a poussé Emmanuel à canaliser ses investissements à la restructuration de son verger, sans s’endetter outre mesure. Le choix technique de la diversité des productions adaptées à son mode de commercialisation assoit progressivement la rentabilité de sa structure. Il a réussi à s’affranchir du risque prix en faisant le choix de la qualité et de la vente directe.
 

MATHIEU CHALEAT

Mathieu Chaleat, Mathieu Chaleat, Mathieu Chaleat, Mathieu Chaleat, Mathieu Chaleat

REPÈRES

  • 41 hectares de fraises, cerises, pêches, abricots, poires, pommes, tomates conserve et, accessoirement, quelques céréales en rotation de culture.
  • Chiffre d’affaires 2010 : 370 000 euros.
  • Commercialisation : 95 % de la production via Rhoda Coop, 5 % en vente directe via un petit stand au bord de la RN 7.

 

UNE AGRICULTURE DE PRÉCISION

Malgré la difficulté du parcellaire, Mathieu est la preuve qu’il est possible de réaliser une agriculture de précision et de haute technicité. Toujours à la pointe de la technique, c’est en gérant au maximum ses ressources que Mathieu peut limiter ses coûts de production et tendre vers toujours plus de productivité. Séparer les tâches de production et de commercialisation, c’est se donner l’occasion de maîtriser au maximum l’un des deux postes.
 

BÉRÉNICE WALTON

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Repères

Installée en avril 2011
Production de bœufs gras, vente directe
140 têtes de bazadaises dont 40 mères
140 ha de surface en herbe dont 10 ha de triticale et avoine auto-consommées
Chiffre d'affaires de 95 046 € dont 38 788 € de résultat net
www.lafermedeberenice.com

Des bazadaises élevées en zone inondable

Avec une méthode d’engraissement à l’ancienne, Bérénice Walton préserve une race locale de l’Aquitaine : la bazadaise. Située à proximité de Bordeaux, elle a choisi le contact direct avec le consommateur pour vendre sa viande, mais travaille aussi avec M. Lebourdonnec à Paris, un boucher ambassadeur qui vend aux grands restaurants. Son souhait ? « Garder la qualité de viande que nous avons en France ».

 

ANTOINE VILLEPONTOUX

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Repères

Cheptel de 250 limousines
Production principale : bœufs gras
Pâturage extensif
196 ha de surface en herbe
90% de vente en direct aux particuliers
Découpe de viande à la ferme
www.domaine-des-faures.fr

Un éleveur qui se décarcasse

Antoine Villepontoux a plusieurs cordes à son arc. Il souhaite non seulement produire une viande de qualité en agriculture biologique, mais aussi avoir son propre laboratoire de découpe à la ferme, et vendre directement au consommateur. Un choix d’autonomie et de traçabilité.

 

SAMUEL REFOUR

Samuel Refour, Samuel Refour, Samuel Refour, Samuel Refour, Samuel Refour

Repères

• Installé en 2010 sur 120 ha, avec atelier de canards reproducteurs.
• Production : choix d’association avec un voisin sur les grandes cultures en 2011. Au total, 260 ha cultivés, avec des cultures diversifiées : quinoa, millet, lin oléagineux, féverole et lentille verte.

Optimiser le travail sans sacrifier l’agronomie

Pompier volontaire, céréalier passionné développant des cultures diversifiées, éleveur de vaches blondes d’Aquitaine et de canards reproducteurs, Samuel Refour est sur tous les fronts… Mais comment fait-il ? « L’association permet de gagner du temps », explique-t-il dans son questionnaire de présélection.

 

 

BENOÎT LE LAY

Benoit Le Lay, Benoit Le Lay, Benoit Le Lay, Benoit Le Lay, Benoit Le Lay

Repères

 
• Installation en 2011
• Production: 210 ha : blé (80 ha), maïs (70 ha), orge (10 ha), triticale (10 ha), avoine (3 ha), colza (20 ha), pomme de terre (10 ha)
• Spécificité: développe la vente directe de pommes de terre en GMS, opte pour des itinéraires techniques à bas niveau d’intrants
 

Des grandes cultures en région d’élevage !

Le Finistère n’est pas vraiment connu pour ses grandes cultures, mais plutôt pour ses élevages. Et pourtant, Benoit Lelay y « fait son trou », avec succès… Un succès qui passe par une transmission réussie, et un choix de production malin : la pomme de terre, vendue en GMS, limitant ainsi les intermédiaires.

 

ANTOINE WILLEFERT

Antoine Willefert, Antoine Willefert, Antoine Willefert, Antoine Willefert, Antoine Willefert

Repères
 

• Installé en février 2008 sur 150 ha
• Production : 75 ha de céréales, 30 ha de pommes de terre, 15 ha de betteraves sucrières, 20 ha d’endives (racines), 10 ha d’épinards et de haricots verts, 0,50 ha de miscanthus et 1 000 m² de rhubarbe.

Le périurbain comme avantage

Le dossier d’Antoine Willefert présente une innovation qui se traduit par des chiffres bien réels : 20% des ventes sont effectuées via un circuit court, matérialisé en un point de vente créé de toutes pièces avec des associés, La cahute fermière. Ou l’art de transformer ce qui aurait pu être une difficulté (la proximité d’une zone périurbaine), en avantage !

 

SANDRINE HÉRAUD

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REPÈRES

28,5 hectares de vigne, Château Saint-Christoly, cru bourgeois de médoc, et Château La Rose-Saint-Bonnet, en appellation médoc. Trois salariés à temps plein et deux salariés à temps partiel. Commercialisation : 100 % vente en bouteilles. Chiffre d'affaires : 452 666 euros.

EN DUO AU CHÂTEAU

Catherine et Sandrine Héraud produisent et vendent du vin dans les règles… de l’art ! Engagées dans des pratiques d’agriculture raisonnée depuis plusieurs années, elles viennent de signer pour mettre en place la norme environnementale ISO 14001 sur leur exploitation. Tandis qu’au caveau, où s’exposent des œuvres artistiques, elles s’investissent dans l’œnotourisme. Volontaires et très complémentaires, ces deux sœurs forment un binôme des plus efficaces.

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