DAVID LELIÈVRE

33 ans

Domaine Lelièvre

Meurthe-et-Moselle (54)

DAVID LELIÈVRE

33 ans

Domaine Lelièvre

Meurthe-et-Moselle (54)

DAVID LELIÈVRE

33 ans

Domaine Lelièvre

Meurthe-et-Moselle (54)

DAVID LELIÈVRE

33 ans

Domaine Lelièvre

Meurthe-et-Moselle (54)

DAVID LELIÈVRE

33 ans

Domaine Lelièvre

Meurthe-et-Moselle (54)

L'avis du jury

RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT PARTIR À POINT

N’est pas Lelièvre qui veut ! Investissant dans la viticulture (Ferme Écophyto) et dans la vinification du domaine, David a aussi  relooké ses étiquettes pour en rajeunir l’image et percer chez les cavistes, bars à vin, restaurants et se lance à l’export !

REPÈRES

Surface : 21 ha dont 12 ha en production
Production : 100 000 bouteilles par an, dont 60 % de gris-de-toul, 25% d'effervescent (méthode Traditionnelle), 10 % de blanc et 5 % de rouge. Le domaine bénéficie de l’AOC côtes-de-toul. Commercialisation : vente directe (55 %), négoce (25 %), export (15 %), CHR (4 %) e-commerce (1 %). CA en 2011 : 554 470 euros.

Son parcours

Attiré par les langues, David suit, après l’obtention de son bac, des études dans une école de gestion. Ce n’est qu’à l’issue d’un master qu’il se spécialise dans le domaine viticole. Il travaille tout d’abord en Allemagne en tant que en tant que commercial pour des vignerons français puis en Espagne chez des distributeurs de vins. Il revient finalement au domaine familial à Lucey. Il y travaille deux années en tant que salarié avant de s’installer en 2008, avec son frère Vincent. « Mon installation n’aurait pu se faire sans celle de Vincent. Et vice-versa », confie David. Tous deux sont complémentaires : David s’occupe de la partie gestion et commercialisation tandis que Vincent a en charge le volet viticulture et arboriculture.
 

Son projet

Depuis son installation, David pratique une viticulture toujours plus respectueuse de l’environnement. En 2011 il a abandonné le désherbage chimique, qu’il a remplacé par un travail mécanique des sols. Il a également réduit, de manière importante, le nombre de traitements grâce à la mise en œuvre de méthodes alternatives. Sur le plan commercial, David a relooké les étiquettes du domaine pour marquer le changement de génération. Il commercialise sa production principalement en direct, aux particuliers, sans négliger pour autant la vente aux professionnels. David mise aussi sur l’export. Il peut s’appuyer, pour cela, sur son expérience internationale et sa maîtrise des langues étrangères.
 

Son résultat

La part des clients professionnels a progressé de façon notable, passant de 20 à 40%, mais sans pour autant faire baisser le volume d’affaires généré avec les particuliers. La part de l’export a également évolué de façon importante, passant de 7 à 15 % depuis son installation.  Chaque année, il conquiert de nouveaux marchés : après les Dom-Tom, le Royaume-Uni, et le Japon, il vise désormais les États-Unis et le Mexique.
 

Son rêve

Si David concentre actuellement ses efforts sur les professionnels et l’export, il n’en oublie pas pour autant les consommateurs locaux dont il apprécie particulièrement le contact. Le jeune vigneron a entamé une réflexion sur la mise en place d’une offre œnotouristique globale pour les particuliers, les groupes et les entreprises. Un catalogue, avec une offre complète, « originale et attractive », devrait voir le jour en 2013 ou 2014.

 

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