CATHY NARBONNE

37 ans

Cave coopérative La Roquière

Var (83)

CATHY NARBONNE

37 ans

Cave coopérative La Roquière

Var (83)

CATHY NARBONNE

37 ans

Cave coopérative La Roquière

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CATHY NARBONNE

37 ans

Cave coopérative La Roquière

Var (83)

CATHY NARBONNE

37 ans

Cave coopérative La Roquière

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L'avis du jury

GESTION ET OBSERVATION

Coopératrice spécialiste en vignes, Cathy Narbonne possède une grande surface d’exploitation à gérer. Le temps gagné grâce à des investissements en matériel récent lui permet d’être disponible pour observer son vignoble et répondre à ses besoins. Le but ? Améliorer la qualité de ses raisins !

REPÈRES

30 hectares de coteaux-varois-en-provence, rosé AOC, cépages cinsault, grenache et syrah
Chiffre d’affaires 2011 : 73 000 euros
Commercialisation : 100 % de la production via la coopérative de la Roquière et la coopérative des Vignerons de la Provence verte.

Son parcours

Après avoir obtenu un baccalauréat littéraire et être passée en faculté d’économie, Cathy Narbonne s’oriente vers un BTS assistante de direction en alternance. Après presque six ans de vie de salariée, elle décide de changer de vie, de passer son BPREA viticulture et de s’installer hors cadre familial. « Je crois que le salariat n’était pas fait pour moi. Après la naissance de ma deuxième fille, j’ai commencé à réfléchir. Je souhaitais entreprendre, mais je ne savais pas trop dans quel domaine. Aujourd’hui, ce que j’aime dans ce métier, c’est la liberté, l’autonomie, la créativité et le travail en extérieur », confie la jeune femme.
 

Son résultat

Cathy Narbonne est partie de rien. Quatre ans après son installation, elle loue 30 ha de vignes productives et son chiffre d’affaires est passé de 5 000 euros à 73 000 euros. Elle vit totalement de sa production et a une marge suffisante pour réaliser son projet en agriculture biologique.
 

Son projet

La viticultrice prépare sa conversion en agriculture biologique. Elle attend la fin des plantiers. D’ici un an, ils en seront à la troisième feuille et elle pourra alors passer les outils de désherbage. Cathy Narbonne prévoit sa conversion pour 2014. « Sans l’échange d’expériences avec les autres agriculteurs, je ne serais jamais arrivée à ce choix, j’avais peur de mal observer les vignes, témoigne la viticultrice. J’ai commencé à me dire que c’était possible en termes de pratique culturale, d’économie à long terme, d’écologie, et cerise sur le gâteau, que c’était bénéfique pour ma santé. » Sa coopérative est aujourd’hui équipée pour fabriquer du vin biologique et Cathy Narbonne souhaite participer à ce projet collectif.
 

Son rêve

Cathy Narbonne aimerait que l’image de la coopérative change, que les jeunes qui s’installent hors cadre familial n’hésitent pas à s’impliquer dans leur cave coopérative. Elle rêve aussi de pouvoir transmettre la gestion de l’exploitation à ses filles. « Elles sont encore jeunes, mais ont déjà des projets professionnels très précis et pas dans le domaine viticole. Je souhaiterais qu’elles reprennent la gestion, que ce que j’ai construit continue à vivre grâce à elles. »

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