THOMAS JULIEN

29 ans

Domaine de la ferme Saint-Martin

Vaucluse (84)

THOMAS JULIEN

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Vaucluse (84)

THOMAS JULIEN

29 ans

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Vaucluse (84)

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29 ans

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Vaucluse (84)

THOMAS JULIEN

29 ans

Domaine de la ferme Saint-Martin

Vaucluse (84)

L'avis du jury

COMPAGNONNAGE VITICOLE AVANT L'HEURE

Europe de l’Est, Corse, tour de France… autant de régions où Thomas a garé son camping-car pour apprendre le métier auprès de vignerons, avant de poser ses valises et de reprendre le domaine familial Ferme Saint Martin dans le Vaucluse. Un état d’esprit de compagnonnage et d’ouverture !

REPÈRES 

25 hectares de vignes conduites
en viticulture biologique (16 hectares de beaume-de-venise, 7 hectares de ventoux et 2 hectares de côtes-du-rhône. Environ 100 000 bouteilles par an qu’il commercialise pour 1/3 à l’export (États-Unis, Japon, Australie, Grande-Bretagne, Suisse, Allemagne), 1/3 chez des cavistes et bars à vin parisiens, et 1/3 en circuit local. Huit vins des trois couleurs. Chiffre d’affaires 2011 : 500 000 euros

Son rêve

Thomas aimerait, un jour, faire un peu de restauration gastronomique et événementielle sur le domaine. Il organise déjà des événements culturels au caveau, auquel trois expositions de cinq semaines apportent une autre dimension pendant l’été. Mais ce qu’il souhaite par-dessus tout, c’est avoir la liberté de se concentrer sur le travail de la vigne, la vinification, et la vente du vin.
 

Son projet

Sélection massale, travail mécanique du sol, déchaussage des vignes, vendange manuelle, vinification naturelle dans des cuves béton, avec uniquement un peu de sulfites à la mise en bouteille : Thomas cherche à se rapprocher de la vigne et du terroir. Il fait partie de l’Association des vins naturels qui regroupe une quarantaine de vignerons et élabore un cahier des charges de la vinification dite naturelle : il veut contribuer à la promotion des vins naturels, et améliorer ses techniques en échangeant avec les autres.
 

Ses résultats

Sa démarche de limitation des intrants lui a permis d’obtenir un équilibre à la vigne et d’avoir des bonnes levures sur la peau des raisins. Il pense avoir gagné en finesse aromatique. Thomas est agréé en agriculture biologique, certifié par Qualité France SA. Les expositions qu’il organise au caveau pendant l’été sont des succès. Il vient de refaire les étiquettes, de mettre à jour son site Internet. En cinq ans, les ventes à l’export sont passées de 5 % à 20 % du chiffre d’affaires total.
 

Son parcours

Thomas a grandi dans les vignes. Après son bac, il entame des études dans le vin (BTS viti/œno). Il part ensuite en camion parcourir les routes de France, de Corse et d’Europe de l’Est pour découvrir les savoir-faire de différents vignerons, pendant presque un an ! « Je restais chez les vignerons deux heures, le temps d’une dégustation, ou trois jours, le temps d’une vinification. Je m’intéressais aux vinifications sans soufre, aux levures naturelles…», explique-t-il. Il y a une diversité de savoir-faire, en France, que Thomas a voulu faire sienne - ou, en tout cas, appréhender. En 2010, à 27 ans, il s’installe avec son père.

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