Mickaël Gaborit

MICKAËL GABORIT

37 ans

Garant de la qualité de l'eau

Loire-Atlantique

Mickaël Gaborit

MICKAËL GABORIT

37 ans

Garant de la qualité de l'eau

Loire-Atlantique

Mickaël Gaborit

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37 ans

Garant de la qualité de l'eau

Loire-Atlantique

Mickaël Gaborit

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Loire-Atlantique

Mickaël Gaborit

MICKAËL GABORIT

37 ans

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Loire-Atlantique

L'avis du jury

Conservation des sols et élevage

Mickaël Gaborit produit du lait grâce à ses vaches prim'holstein. Convaincu par le développement durable, il utilise les systèmes d'agriculture de conservation des sols. Couverture permanente des sols, non-travail du sol et mise en place de cultures diversifiées sont au programme !

REPÈRES

  • Installation en 2014
  • Production : 135 ha dont 30 ha de maïs (ensilage et épi), 55 ha de prairies et mélanges, 50 ha en blé, orge et colza, 80 vaches laitières prim’holstein (780000 litres de lait)

Son parcours

Boulanger durant 15 ans, Mickaël veut changer d’orientation. D’une part, car il trouve qu'il y a un manque de respect vis-à-vis de son travail. Le métier l’empêche aussi de vivre pleinement sa vie de famille. Son oncle est agriculteur comme le furent son grand-père et son père. Le travail agricole ne lui est donc pas inconnu. En 2011, il obtient un certificat de spécialisation en tracteur et machinisme, utilisation et maintenance. Embauché au Gaec Sainte-Catherine la même année, il devient associé en 2014 et remplace la mère de l’associé partie en retraite. Un salarié a été embauché pour le remplacer. Il est aujourd’hui membre de la Cuma la Lorousaine et du bureau de l’association ARCVL (Association régionale du remplacement en Val de Loire).

Son projet

En adhérent à l'agriculture de conservation, l’agriculteur veut préserver la vie du sol et le rendre vivant. Il évite alors le labour et le sol nu et diversifie ses cultures. Grâce aux échanges au sein d’un groupe d’agriculteurs et l’invitation de spécialistes, il parfait petit à petit la technique. Il s’achemine progressivement vers l'agriculture biologique, la difficulté majeure étant la maîtrise des mauvaises herbes. Mickaël souhaite alimenter ses animaux avec des produits de la ferme pour mieux valoriser ces derniers. Il s’investit aussi dans la communication auprès de ses collègues et du grand public pour montrer l’évolution possible de l’agriculture et répondre aux demandes sociétales d’aujourd’hui.

Ses résultats

À la reprise de l’exploitation, le labour est déjà abandonné sur céréales et le semis direct introduit sur ces cultures pour travailler au minimum le sol. Le Gaec investit alors dans un second semoir spécial maïs. Il teste constamment de nouveaux couverts d'été entre la récolte des céréales et la culture suivante. Car la réussite n’est pas toujours au rendez-vous. Ainsi, à cause de la sécheresse de 2016, la moutarde montée à graine a colonisé le méteil (mélange de légumineuses et de céréales) expérimenté depuis 2 ans pour l’alimentation de ses vaches laitières. En 2018, le sorgho remplacera la moutarde. L’autonomie alimentaire de ses vaches est devenue réalité.

Son rêve

Depuis le 1er mai 2017, l’agriculteur est en cours de conversion en agriculture biologique (AB). Son défi est de continuer à pratiquer l’agriculture de conservation tout en adoptant le cahier des charges AB. Il utilise déjà plusieurs outils de désherbage mécanique (bineuse, herse étrille). Il souhaite convaincre les adhérents de sa Cuma d’investir dans une houe rotative.


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