Isabelle Chazelle

ISABELLE CHAZELLE

48 ans

Actrice de la biodiversité

Vaucluse

 

Prix du jury 2017 dans la catégorie

ACTEUR DE LA BIODIVERSITE

Isabelle Chazelle

ISABELLE CHAZELLE

48 ans

Actrice de la biodiversité

Vaucluse

 

Prix du jury 2017 dans la catégorie

ACTEUR DE LA BIODIVERSITE

Isabelle Chazelle

ISABELLE CHAZELLE

48 ans

Actrice de la biodiversité

Vaucluse

 

Prix du jury 2017 dans la catégorie

ACTEUR DE LA BIODIVERSITE

Isabelle Chazelle

ISABELLE CHAZELLE

48 ans

Actrice de la biodiversité

Vaucluse

 

Prix du jury 2017 dans la catégorie

ACTEUR DE LA BIODIVERSITE

Isabelle Chazelle

ISABELLE CHAZELLE

48 ans

Actrice de la biodiversité

Vaucluse

 

Prix du jury 2017 dans la catégorie

ACTEUR DE LA BIODIVERSITE

L'avis du jury

Quand les cerisiers et les fraisiers collaborent

Isabelle Chazelle est arboricultrice et cultive 7 espèces certifiées en agriculture biologique : fraise, cerise, abricot, figue, pêche, raisin de table et olivier. Elle teste notamment un système innovant d’agroforesterie : cerisiers et fraisiers sont plantés ensemble pour que les deux cultures s’apportent l’une et l’autre ombre, brise-vent, maintien de l’humidité, etc.

REPÈRES

  • Installée depuis janvier 2014
  • 5,1 ha dont 1,35 ha de cerisiers, 1,1 ha de raisins de table, 0,8 ha d’oliviers, 0,6 ha d’abricotiers, 0,4 ha de figuiers, 0,2 ha de pêchers et 0,2 ha de fraises
  • Nombre de salariés : seule, et jusqu’à une douzaine de saisonniers
  • Spécificité : agriculture biologique

 

 

 

Son parcours

Petite déjà, Isabelle voulait devenir agricultrice, comme son grand-père. Après être sortie diplômée de l’ENITHP d’Angers, avec une spécialisation en agronomie, elle a travaillé pendant 10 ans dans plusieurs structures arboricoles, et a ainsi pu toucher à tout : qualité, production, contrôle de gestion… Elle a ensuite été consultante freelance sur des questions qualité pendant 10 ans. C’est riche de toutes ses expériences professionnelles qu’elle s’est installée à son compte à 45 ans.

Son projet

Soucieuse de l’impact de son exploitation sur l’environnement, de sa rentabilité économique mais aussi contrainte par la configuration de ses parcelles, petites et morcelées, Isabelle a réfléchi à un système innovant d’agroforesterie. Elle cultive ainsi sur une même parcelle six rangées de cerisiers entre lesquelles sont produites des fraises. L’objectif à terme est que chaque culture soit bénéfique à l’autre : les cerisiers serviront de brise-vent et fourniront de l’ombre aux fraises. Les fraises, quant à elles, occupent déjà le sol et maintiennent l’humidité au pied des arbres.

Son résultat

Les cerisiers ne commenceront à produire des fruits que dans quatre ans, mais d’ores et déjà, les fraises apportent un revenu à Isabelle. Une fois la saison passée, l’agricultrice sèmera du seigle et de la vesce à la place des fraisiers, qui seront plantés sur l’autre moitié de la parcelle. Avec ce semis, l’objectif d’Isabelle est triple : fixer l’azote, ne pas labourer le terrain et favoriser la biodiversité. Pour ses autres espèces fruitières, elle suit également les principes de l’agroécologie.

Son rêve

Isabelle souhaite continuer à changer ses pratiques agricoles et avoir une meilleure connaissance de la population souterraine et aérienne, via notamment l’Observatoire agricole de la biodiversité. Elle aimerait tirer bénéfice de cette biodiversité pour réduire les intrants – eau, amendement, plastique – tout en valorisant au mieux la vente de ses produits. Si cette agricultrice expérimentatrice a beaucoup d’idées en tête, elle a bien les pieds sur terre. 


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