Mathieu Cannevière, Calvados

MATHIEU CANNEVIÈRE

35 ans

Solidarité et entraide

Calvados

Mathieu Cannevière, Calvados

MATHIEU CANNEVIÈRE

35 ans

Solidarité et entraide

Calvados

Mathieu Cannevière, Calvados

MATHIEU CANNEVIÈRE

35 ans

Solidarité et entraide

Calvados

Mathieu Cannevière, Calvados

MATHIEU CANNEVIÈRE

35 ans

Solidarité et entraide

Calvados

Mathieu Cannevière, Calvados

MATHIEU CANNEVIÈRE

35 ans

Solidarité et entraide

Calvados

L'avis du jury

Des poules pour la lutte contre le cancer

En Normandie, dans le Calvados, Mathieu Cannevière élève des poules en agriculture biologique. À la fin de leur carrière de pondeuse, elles sont placées dans des familles d’accueil contre une adhésion. Un pourcentage de ce tarif est reversé à l’hôpital François Baclesse de Caen, qui dispose d’un centre de lutte contre le cancer.

REPÈRES

• Installé en avril 2019

• 3 poulaillers de 120 m2 avec chacun un parc de 2 500 m2

• 700 à 1 000 poules pondeuses

 

 

 

 

 

SON activité

Lors de son installation en 2019, Mathieu Cannevière et sa compagne Clémence Gardeau ont décidé de se lancer dans l’autoconstruction de leur élevage de poules pondeuses. Ils ont porté une attention toute particulière au bien-être animal et au confort de leurs poules avant de penser à leur confort d’éleveurs au quotidien. Aujourd’hui, Cocotte&Co, cet élevage du Calvados, compte entre 700 et 1 000 poules qui produisent des œufs en agriculture biologique.

SON PROJET

"Les poulettes, à leurs 24 mois, partent de la ferme et sont placées dans des familles d’accueil. Ces familles paient une petite somme et 10 % de ce prix est redistribué à l’hôpital François Baclesse de Caen qui s’occupe d’aider des personnes atteintes du cancer en Normandie", détaille Mathieu Cannevière. La moitié de ces dons part pour les recherches de l’hôpital et la seconde pour améliorer l’accueil et le confort des patients. Pour aller plus loin dans cette démarche, l’éleveur cherche à mettre au point un mini-poulailler. "Pour des raisons sanitaires, c’est difficile de recevoir du public dans un élevage de poules, reconnaît l’éleveur. Nous souhaitons créer un mini-poulailler afin que chacun puisse y rentrer et regarder le principe de construction et d’installation de nos bâtiments." Ainsi, l’exploitation pourra recevoir des familles qui consultent au centre François Baclesse pour un temps de découverte et d’échange. "Les parents et les enfants pourront ramasser des œufs et des légumes. Ce sera l’occasion pour eux de créer du lien avec le monde agricole et surtout des liens intrafamiliaux positifs malgré la maladie, la souffrance et les inquiétudes."

SON RÉSULTAT

Cette année, au mois de mai, l’éleveur a effectué son premier don de 200 € grâce au placement d’un premier lot de poulettes. Le second don sera versé durant l’été avec le placement d’un second lot. Pour créer aller plus loin et créer du lien également avec les consommateurs et les familles d’accueil, les éleveurs ont décidé de les impliquer dans les choix de la ferme. "Nous avons décidé de communiquer avec eux directement sur les réseaux sociaux. On leur pose des questions et on les implique de l’origine de notre projet jusqu’à l’œuf dans leur assiette", indique Mathieu Cannevière.

SON RÊVE

En plus de fabriquer un mini-poulailler, le couple souhaite prochainement créer un nouvel atelier sur la ferme. "Ma compagne va s’installer pour transformer les œufs sales, non commercialisables en pâtes aux œufs et réaliser d’autres recettes surprises avec nos productions pour éviter le gâchis alimentaire", indique l’éleveur. Ensemble, ils visent l’objectif zéro déchet sur l’intégralité de leurs pratiques à la ferme d’ici à 2022.


Retour aux finalistes