Antoine Helleboid, Pas-de-Calais

ANTOINE HELLEBOID

40 ans

Solidarité et entraide

Pas-de-Calais

Antoine Helleboid, Pas-de-Calais

ANTOINE HELLEBOID

40 ans

Solidarité et entraide

Pas-de-Calais

Antoine Helleboid, Pas-de-Calais

ANTOINE HELLEBOID

40 ans

Solidarité et entraide

Pas-de-Calais

Antoine Helleboid, Pas-de-Calais

ANTOINE HELLEBOID

40 ans

Solidarité et entraide

Pas-de-Calais

Antoine Helleboid, Pas-de-Calais

ANTOINE HELLEBOID

40 ans

Solidarité et entraide

Pas-de-Calais

L'avis du jury

Il donne ses "légumes moches"

Antoine Helleboid exploite 52 hectares de terre à la fois en grandes cultures et en maraîchage. Ambassadeur de l’association Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires (Solaal), il fait don de ses "légumes moches" à différentes associations. En plus de faire adhérer à cette cause d’autres producteurs, il souhaite développer la vente directe et aussi accueillir du jeune public sur la ferme.

REPÈRES

• Installé en janvier 2015

• 42 ha de grandes cultures (blé, orge d'hiver, colza, lin textile, betteraves sucrières, pois de conserve, pommes de terre de consommation) 

• 10 ha de maraîchage : courgettes, choux pommés, courges (potirons, potimarrons, butternuts), carottes, poireaux, oignons...

• 1 salarié

 

 

 

 

 

SON activité

Dans le Pas-de-Calais, Antoine Helleboid cultive plus de cinquante hectares en céréales, colza, lin, pommes de terre, betteraves. Lors de son installation en 2015, il a consacré une dizaine d’hectares à la culture de légumes.  Il les commercialise en contrats, au cours du jour et également en vente directe à la ferme. Pour valoriser ses légumes hors calibre, appelés aussi "légumes moches", il les donne depuis toujours à des associations pour limiter le gaspillage alimentaire. Aujourd’hui, il est ambassadeur de l’association Solidarité des producteurs agricoles et des filières alimentaires (Solaal), qui facilite les dons alimentaires.

SON PROJET

Avec l’association Solaal, il valorise ses légumes et notamment ses courgettes quand elles sont trop grosses, ou encore ses choux quand ils sont trop moches. "Solaal met en relation mes produits avec les Restos du Cœur, Andes, le Secours Populaire ou le Secours Catholique", explique l’agriculteur. En tant qu’ambassadeur, Antoine Helleboid a à cœur d’écouter et aiguiller ses collègues agriculteurs demandeurs de renseignements sur les dons. "J’essaie de trouver de nouveaux producteurs qui jettent leurs excédents ou leurs produits abimés pour les convaincre de donner aux plus démunis, reconnaît l’agriculteur. Ensuite, je leur explique la facilité de donner par l’association et aussi les avantages que nous pouvons tirer de cette bonne action."

SON RÉSULTAT

En véritable ambassadeur, Antoine Helleboid fait l’objet de reportages télévisés ou écrits afin de faire connaître l’association. Deux ans après son adhésion à Solaal, il a déjà réussi à emmener avec lui une dizaine d’agriculteurs qui font don de leurs invendus. Aujourd’hui, les dons d’argent ou bien de légumes en conserves sont majoritaires par rapport aux dons de produits frais issus directement des agriculteurs. "Cette action est innovante car tout est à construire. Le don agricole est encore très rare et Solaal est en phase de développement, précise l’agriculteur. Les actions que je mène avec certains collègues dans les Hauts-de-France peuvent être un tremplin pour l’association au niveau national."

SON RÊVE

"Voir mes enfants trier les légumes et mettre de côté ceux qui ne sont pas commercialisables pour les donner à des associations me rend très fier. J’ambitionne de continuer à trouver d’autres producteurs afin qu’eux aussi ressentent cette fierté de faire don de leurs légumes moches", affirme Antoine Helleboid. Par ailleurs, il souhaite continuer de développer son activité de légumes, notamment la vente directe et par l’intermédiaire de son distributeur automatique. L’objectif ? Pouvoir embaucher un salarié à la fois pour pérenniser l’exploitation et également pour se dégager du temps en famille. Par ailleurs, il souhaite recevoir, à l’avenir, des écoles maternelles et primaires de son agglomération pour partager son métier.


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