Photos : T&V Production

THOMAS SIMONIN

31 ans

Créateur de valeur économique

Meurthe-et-Moselle

THOMAS SIMONIN

31 ans

Créateur de valeur économique

Meurthe-et-Moselle

THOMAS SIMONIN

31 ans

Créateur de valeur économique

Meurthe-et-Moselle

L'avis du jury

Le bio est dans l’œuf

Thomas Simonin s’est installé en créant son propre poulailler qu’il conduit en agriculture biologique. Ce jeune homme a mis en place une commercialisation alternative innovante grâce à deux distributeurs automatiques d’œufs. Il a également un vrai goût pour la communication : chez lui, rien n’est laissé au hasard !

 

REPÈRES

  • Installé en août 2015
  • Élevage de 4 000 poules pondeuses bio
  • Poulailler de 750 m2 avec 2 ha d’herbe et de verger
  • Surface : 6 ha de blé bio
  • 1 UTH et 2 apprentis

 

 

 

 

Son parcours

Une fois son bac comptabilité-gestion en poche, Thomas Simonin enchaîne par un BTS en conduite et stratégie de l’entreprise agricole. Avant de rentrer en licence pro à l’Institut supérieur des affaires agricoles & agroalimentaires (IS4A) de Nancy, Thomas Simonin part à Londres où il exerce différents métiers. À la suite de sa licence, en 2009, il part un an en Australie où il effectue des petits boulots dans de nombreuses fermes. À son retour en France, en 2010, il exerce plusieurs emplois avant de se lancer en 2014 dans la construction de son poulailler.

Son projet

Le père de Thomas Simonin possède une exploitation de 180 ha et 400 moutons mérinos. Le jeune agriculteur a pris 2 ha de l’exploitation familiale pour monter son projet de A à Z afin de devenir son propre patron. Après différentes visites dans des exploitations qui ont sauté le pas de la diversification, Thomas Simonin choisit l’élevage de poules pondeuses en agriculture biologique.

Il crée son poulailler de 750 m2, où les poules peuvent écouter de la musique classique : tout autour, il plante pas moins de 150 arbres fruitiers.

Son exploitation se situe proche de la ville de Nancy, en Meurthe-et-Moselle : de ce fait, il commercialise ses œufs pour un quart chez des grossistes et trois quarts en vente directe. On peut retrouver sa production dans les supermarchés locaux, dans ses deux distributeurs automatiques mais également, le mercredi soir sur l’exploitation.

Son résultat

Aujourd’hui, son activité est en plein essor. Le résultat est même au-dessus du plan prévisionnel réalisé avec la chambre d’agriculture, conséquence de l’engouement actuel pour les œufs bio : après les scandales du fipronil et des images chocs des poules en batterie diffusées par les associations de défense des animaux, le consommateur est rassuré par cette production de qualité.

De plus, Thomas Simonin a voulu jouer sur l’originalité sur l’étiquette, qu’il a fait réaliser par une graphiste.

Côté communication, le jeune agriculteur a fait appel au financement participatif pour réaliser son projet. Il a également communiqué dans les journaux locaux et dans différents journaux télévisés. Il accueille aussi ses clients à la ferme tous les mercredis pour discuter et répondre à leurs questions.

Son rêve

Avec l’arrivée de son frère dans deux ans sur l’exploitation familiale, Thomas Simonin souhaite convertir les 180 ha en agriculture biologique. À terme, il voudrait aussi fabriquer son aliment pour poule ; aujourd’hui, il l’achète à la coopérative bio locale.

Par ailleurs, il souhaite construire un second poulailler pour être autonome en période de vide sanitaire.

À long terme il prévoit de créer un magasin bio sur l’exploitation mais pour le moment il se consacre à une veille grange dans le village qu’il retape pour y créer un gîte.


Retour aux finalistes