Samuel de Smet

SAMUEL DE SMET

32 ans

EARL De Smet

Eure-et-Loir (28)

Samuel de Smet

SAMUEL DE SMET

32 ans

EARL De Smet

Eure-et-Loir (28)

Samuel de Smet

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32 ans

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Eure-et-Loir (28)

Samuel de Smet

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32 ans

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Eure-et-Loir (28)

Samuel de Smet

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32 ans

EARL De Smet

Eure-et-Loir (28)

L'avis du jury

Une diversification épicée

Samuel De Smet présente une réflexion poussée et mature sur l’organisation globale de son exploitation : emploi, économie, énergie, commercialisation… Il se démarque intelligemment en diversifiant son activité, par exemple en produisant du safran ! Et oui, la France est productrice de safran de qualité - cocorico !

Repères
 

• Installé le 1er janvier 2013 en association avec ses parents, Joël et Marie-Odile De Smet.
• Production sur 145 hectares dont 90 ha de blé et orge, 15 ha de colza, 15 ha de pois, 7 ha de tabac et 15 ha de lin textile.
• Spécificité : depuis son installation, il a débuté la culture du safran et commercialise cette épice auprès des particuliers et des restaurateurs.
• Engagé dans la charte de qualité : Colza Lesieur

 

 
 

Son parcours
 

Samuel De Smet s’est toujours intéressé au métier d’agriculteur. Mais il souhaitait au moins une première expérience professionnelle en dehors de l’exploitation avant de prendre sa décision. Il obtient un diplôme d’ingénieur en agriculture après un mémoire de fin d’études sur les techniques de désherbage permettant d’utiliser moins d’herbicides. Il exerce ensuite cinq ans au sein du service agronomique d’une coopérative agricole.
 

Son projet
 

Passionné par le végétal, Samuel a finalement acquis la conviction que la diversité des cultures de l’exploitation (blé, orge, colza, tabac, lin textile, pois…) lui permettra de s’épanouir pleinement dans ce métier. En 2012, ses parents sont encore à cinq ans de la retraite. C’est le bon moment pour lui de revenir et de bénéficier d’une véritable transmission entre générations. Mais il tient à apporter une vraie nouveauté. Plutôt que d’accroître la surface de l’exploitation à tout prix, il veut développer une culture à forte valeur ajoutée pour s’installer sans pénaliser le revenu de ses parents. Son souhait est de trouver une production qu’il maîtrise de la production à la commercialisation. Il veut être en direct avec le consommateur et être indépendant des aides publiques et des cours mondiaux. Plus largement, il veut faire de la diversité des cultures un atout pour réduire les intrants et répartir les risques.
 

Son résultat
 

Comme culture à forte valeur ajoutée, ce jeune agriculteur choisit finalement le safran, l’épice la plus chère du monde ! La safranière de 75 ares compte aujourd’hui 135 000 bulbes. Mais la précieuse épice se mérite : à partir de début octobre et pendant un mois, la récolte se fait à la main chaque matin dès la rosée tombée puis les pistils sont séparés de la fleur le jour même. La safranière a produit 100 grammes la première année et 1 kg la seconde année. Samuel le vend pur en pistils à des particuliers et des restaurateurs. Cuisinier à ses heures, il sait mettre cette épice en valeur et convaincre les professionnels de la gastronomie de la qualité aromatique de ce safran produit localement.
 

Son rêve
 

Samuel espère accroître la renommée du safran « made in Eure-et-Loir » en multipliant les rendez-vous avec les restaurateurs et peut-être bientôt aussi les traiteurs. Il aime ces rencontres « entre passionnés du goût ».

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