Gabriel Simon, Indre-et-Loire

GABRIEL SIMON

25 ans

Communication

Indre-et-Loire

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L'avis du jury

Les volailles anciennes à l’honneur

Gabriel Simon élève, en Indre-et-Loire, des volailles de races anciennes et élève ses poulets dans les vignes. Il accueille du grand public afin d’expliquer la philosophie de l’exploitation et propose, en groupe, des cours de cuisine autour de la volaille ainsi que des pique-niques afin de faire connaître les produits de la conserverie. 

REPÈRES

• Installé en juin 2017

• Élevage : 

- entre 6 000 et 7 000 volailles (béchanne, coucou de Rennes, canards gras, oies, cailles, poulets)

• 4 ha de parcours volailles

• 1 UTH

 

 

SON PARCOURS

Après avoir passé un bac scientifique, Gabriel Simon se dirige vers un BTSA production animale en alternance ou il est apprenti à la fois dans un élevage de volailles puis de bovins et cochons bio. À la suite de ce diplôme, il enchaîne avec un CS conduite d’élevage avicole et un CS produits fermiers. Après une expérience dans la génétique porcine, il décide de s’installer en juin 2017.  

SON PROJET

Après ses études, Gabriel Simon avait à cœur de faire connaître la production avicole et ce qui entoure une exploitation agricole. "Je me suis installé en 2017 et j’ai démarré avec 4 hectares de terrain en friche que j’ai viabilisé, clôturé et aménagé avec des bâtiments agricoles afin de monter mon élevage de volailles spécialisé en races anciennes comme de la poule noire du Berry, de la pintade perle noire, de la volaille de conte et de la géline. J’ai aussi une salle de gavage puisque je fais des canards gras et également un élevage de lapins sur foin ainsi que des cailles."

SON RÉSULTAT

Aujourd’hui, il produit entre 6 000 et 7 000 volailles par an et ouvre les portes de son élevage à la fois sur Internet et en réel. "J’ai deux pages facebook, un compte Instagram, un compte Twitter, un blog et un site Web de vente en ligne." Gabriel Simon possède également un restaurant que tiennent ses parents attenant à l’exploitation ainsi qu’une boutique où il vend ses produits et ceux d’autres agriculteurs de la région. L’éleveur accueille du public afin d’être transparent sur son activité. "J’explique aux consommateurs qui viennent dans la boutique tout ce qui s’est passé durant la vie des volailles de la naissance jusqu’à la mise en pot. J’accompagne les enfants qui le souhaitent dans ma ferme où je leur montre les volailles, je ramasse avec eux les œufs ce qui aide aux échanges. Des cours de cuisine autour de la volaille, par groupe, sont aussi organisés, tout comme des pique-niques dans un foudre (grand tonneau à vin), afin de faire connaître les produits de la conserverie." 

SON RÊVE

L’éleveur vient de finir de clôturer une parcelle de bois dans laquelle se trouve une loge de vigne. "C’est une maisonnette dans laquelle les ouvriers et les vignerons venaient manger lors de la pause méridienne.  L’idée est de faire revivre ce bâtiment qui était à l’abandon depuis une cinquantaine d’années." Par ailleurs, en plus de s’investir davantage dans les visites de son élevage, Gabriel Simon souhaite créer un poste de traducteur afin d’accueillir des visiteurs étrangers.  


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