VINCENT AUDOY

, , , ,

REPÈRES

10 ha de serres verre hors-sol : 3 500 à 4 000 tonnes dont 80 % de tomates cerises et 20 % de tomates grappes
CA 2011 : 7,5 millions d’euros
150 équivalents temps pleins

UNE INSTALLATION INNOVANTE ET PORTEUSE DE SENS

Vincent a su capitaliser sur les ressources locales pour créer un projet industriel d’envergure, à très haute performance économique, environnementale et sociale. Un pari osé tant les couts de main d’œuvre et la hausse des prix de l’énergie pénalisent la compétitivité de la production française. Associés à d’autres producteurs, ce projet a déjà permis la création de 150 emplois, et l’effectif devrait doubler d’ici deux ans.

 

WESLEY VAN DER VALK

, , , ,

REPÈRES 

Wesley produit 1 500 tonnes de tomates hors-sol sur 3,6 hectares, des courges, de la salade, de la pomme de terre primeur, de l’ail, de la tomate en sol, de l’engrais vert, du blé (4,3 ha sous tunnel et 14,4 ha de plein champ). Il commercialise 100 % de sa production via des expéditeurs, des grossistes, des petits grossistes et des centrales locales.

PERFORMANCE TECHNIQUE ET INDÉPENDANCE

Westley a fait le pari de la performance technique pour diminuer ses coûts de production. Ainsi il maîtrise la pression sanitaire, optimise les intrants et la distribution de chaleur. Son outil de production lui permet d’être indépendant en termes de commercialisation, pour mieux valoriser sa production et maîtriser la qualité de son produit vis-à-vis des consommateurs.

 

JEAN-BAPTISTE KERJEAN

, , , ,

REPÈRES

4,5 ha (en surfaces sous serre hors-sol)
Chiffre d’affaires annuel  de 2 300 000 euros
16 salariés permanents, 19 salariés saisonniers 

GAGNER EN PRODUCTIVITÉ ET EN INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE

Jean-Baptiste priorise l’évolution et l’optimisation de son outil pour le pérenniser et le transmettre. Pour limiter la facture énergétique qui pèse de plus en plus sur la production de tomates, il a investi dans des technologies de pointe, open buffer, écrans thermiques, mais surtout la cogénération, pour gagner en indépendance. Par ailleurs, l’agrandissement  de son parc de serres lui a permis de gagner en productivité, levier non négligeable compte tenu des campagnes qui se suivent mais ne se ressemblent guère.

 

FRÉDÉRIC GROSSET

, , , ,

REPÈRES

10 ha (dont 4,5 ha de plein champ et 4 500 m2 de surfaces sous serre hors-sol)
Chiffre d’affaires annuel de 60 000 euros
Un salarié saisonnier 

LE TERRITOIRE COMME OPPORTUNITÉ COMMERCIALE

Frédéric a su miser sur le potentiel de son territoire pour développer une activité de vente directe et de cueillette libre sur l’exploitation. Il a misé sur la production de fraises et a opté pour une conduite hors-sol, afin de faciliter la cueillette des clients-cueilleurs-consommateurs ! Par ailleurs, le jeune installé aime communiquer autour de son activité et n’hésite pas à investir de façon significative, motivé par le besoin de partager, d’échanger et de transmettre à un public plus large.
 

SIMON DAUCHY

, , , ,

REPÈRES

35 ha d’endives au forçage : 700 tonnes d’endives commercialisées. 1re production en 2012.
Depuis cette année, 3000 m2 de fraises sous serres pour une production de 12 tonnes par an.

SE DÉVELOPPER ET SE DIVERSIFIER POUR PÉRENNISER SON EXPLOITATION

 
Simon n’aime pas la monotonie, pour pérenniser son installation, il a décidé de moderniser l’outil existant, l’endiverie, et de diversifier l’exploitation. Pénalisé par la disponibilité du foncier, il a choisi d’investir dans un atelier de production de fraises hors-sol. Un choix payant parce qu’il a dépassé les rendements et le prix qu’il s’était fixés. Il s’est familiarisé avec une nouvelle production, la fraise, une production largement plébiscitée par les consommateurs, une énorme source de satisfaction pour ce jeune producteur.