Graines d'agriculteurs : Investir pour avoir plus de temps libre

Frédéric Grosset
En 2012, Frédéric Grosset était l’un des dix finalistes des Graines d’Agriculteurs. Ces six dernières années, ce maraîcher a développé son activité de cueillette au champ. Il a aussi investi dans des outils qui lui permettent de dégager plus de temps libre. Frédéric, vous êtes installé depuis 2011 sur votre exploitation de maraîchage dans le Morbihan. Comment se passe votre métier aujourd’hui ? F.G : En 2012, je souhaitais créer un lieu de découverte pour le grand public. Entre temps, mes priorités ont changé. En effet, la vente directe...

 Graines d’Agriculteurs : Continuer à produire des fruits malgré les aléas climatiques

Photo Thibault Alleaume
En 2011, Thibault Alleaume était l’un des trois finalistes des Graines d’Agriculteurs. Cet arboriculteur avait alors pour projet de développer la vente directe, de booster son site internet et de passer une partie de son verger en bio. Alors où en est-il maintenant ? Comment se passe votre métier d’agriculteur ? T.A : Je suis la 5 e génération d’arboriculteur. Je me suis installé en 2009, sur notre exploitation située à Honfleur. J’ai su la faire évoluer de manière correcte même si ce n’est pas toujours simple avec les nombreux problèmes climatiques. Nous avons eu...
 

VINCENT MARTIN

Vincent Martin, Vincent Martin, Vincent Martin, Vincent Martin, Vincent Martin

REPÈRES

 
• SAU : 210 ha dont 190 ha d’herbe, 20 ha de céréales

Une histoire de yaourts

« Lors de mon installation, nous avons créé un atelier de vente directe avec fabrication de yaourts, commercialisés sur les marchés et en grandes surfaces. Une véritable réorganisation quotidienne a dû être opérée », explique Vincent Martin. Cet agriculteur a pris le parti de produire sous un signe de qualité : la marque Sud de France.

 

ÉMILIE SCHMITT

Emilie Schmitt, Emilie Schmitt, Emilie Schmitt, Emilie Schmitt, Emilie Schmitt

Repères

 
• SAU : 58 ha dont 27 ha d’herbe, 15 ha de maïs, 16 ha de Scop

Expliquer l’agriculture d’aujourd’hui

Sur une exploitation à taille humaine et familiale, Émilie Schmitt a créé son atelier de transformation. « Chacun doit trouver sa place sur l’exploitation suite à ce changement majeur. Être en contact avec la clientèle permet aussi d’expliquer l’agriculture d’aujourd’hui, nos efforts pour préserver l’environnement et approcher l’autonomie alimentaire », confie la jeune agricultrice dans son dossier d’inscription.

 

ANNE-SOIZIC LIGER

Anne-Soizic Liger, Anne-Soizic Liger, Anne-Soizic Liger, Anne-Soizic Liger, Anne-Soizic Liger

REPÈRES

 
• SAU : 90 ha dont 68 ha d’herbe, 14 ha de maïs, 8 ha de céréales

Une gamme de produits à son nom

« La crémerie d’Ana-Soiz » est la marque développée en agriculture biologique par Anne-Soizic Liger. Elle vend ses yaourts et fromages blancs en épicerie, GMS, restauration collective, paniers de producteurs locaux et sur les marchés. « La modernisation du bâtiment d’élevage a permis d’améliorer les résultats techniques en termes de qualité du lait, de productivité, de bien-être animal et de confort de travail », signale-t-elle dans son dossier d’inscription.

 

JULIE COLLIN-RENARD

Julie Collin-Renard, Julie Collin-Renard, Julie Collin-Renard, Julie Collin-Renard, Julie Collin-Renard

REPÈRES

 
• SAU : 200 ha dont 180 ha d’herbe, 20 ha de céréales

Rebondir pour l’après-quota

Spécialisée dans le lait bio, Julie Collin-Renard, cherche sans cesse à améliorer sa production et ses rendements. Grâce à un outil performant et moderne, elle s’adapte aux évolutions pour préparer l’avenir et bien rebondir pour l'après-quota. L’adaptation passe aussi par de la formation : la sienne et celle des lycéens qu’elle accueille chaque semaine.

 

GRÉGORY DAUDE

Grégory Daude, Grégory Daude, Grégory Daude, Grégory Daude, Grégory Daude

REPèRES

 
• SAU : 85 ha dont 68 ha d’herbe et parcours, 7 ha de céréales
• Troupeau : 51 vaches montbéliardes à la traite, 91 animaux au total, 0,95 UGB/ha
• Production de lait : 380 000 litres (AOP Cantal, Fourme d’Ambert et Bleu d’Auvergne)
 

FIER D’ÊTRE AGRICULTEUR

Installé en AOP Cantal, Fourme d’Ambert et Bleu Auvergne, Gregory Daude a adapté son outil de travail à son handicap et déclare dans son dossier : « Je suis fier de mon travail, fier d’avoir réalisé mon rêve de devenir agriculteur malgré mon accident et d’être comme tout le monde : avoir un salaire, des projets, et progresser en gardant un patrimoine ».

 

SONIA DENIS

Sonia Denis, Sonia Denis, Sonia Denis, Sonia Denis, Sonia Denis

REPÈRES

 
• SAU : 74 ha dont 29 ha de maïs, 28 ha d’herbe, 13 ha de céréales

Toutes les casquettes !

Passionnée par la reproduction, le génotypage et la génétique et motivée par les progrès déjà réalisés (qualité du lait, productivité), Sonia Denis va maintenant aborder le projet à l’origine de son installation : la vente directe de produits laitiers. « Sur une exploitation, un agriculteur a toutes les casquettes : producteur, vétérinaire, technicien, agronome, nutritionniste, commercial, secrétaire administratif, et… parent, en priorité », témoigne-t-elle.

 

SYLVAIN CHEVASSU

Sylvain Chevassu, Sylvain Chevassu, Sylvain Chevassu, Sylvain Chevassu, Sylvain Chevassu

REPÈRES

 
• SAU : 63 ha d’herbe + alpages

Atout proximité et lien au territoire

Réseau Bienvenue à la ferme, partenariat avec l’office du tourisme, fléchage pour les visiteurs de la station de ski, présence sur les marchés… Sylvain Chevassu est ouvert sur l’extérieur ! Et ça marche : « Nous avons multiplié par trois la vente directe, précise-t-il. Nous sommes à 500 mètres du village, ni trop près, ni trop loin. Mon exemple ne peut pas être reproduit partout : il est en lien avec mon territoire. »

 

MATHILDE CALMELS

Mathilde Calmels, Mathilde Calmels, Mathilde Calmels, Mathilde Calmels, Mathilde Calmels

REPERES

 
• SAU : 308 ha dont 120 ha d’herbe, 123 ha de parcours, 58 ha de céréales

Installation, transmission et retraite

La transmission est un enjeu dans l’installation de Mathilde Calmels : ils sont 4 associés, mais des départs en retraite vont arriver. Cette anticipation est aussi un signe de bonne gestion. « À court et moyen terme, nous allons revoir les aménagements et l’automatisation afin d’optimiser le temps de travail », explique-t-elle dans son dossier d’inscription.

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