Quentin Le Guillous

QUENTIN LE GUILLOUS

32 ans

Acteur de la préservation des ressources naturelles

Eure-et-Loir

Quentin Le Guillous

QUENTIN LE GUILLOUS

32 ans

Acteur de la préservation des ressources naturelles

Eure-et-Loir

Quentin Le Guillous

QUENTIN LE GUILLOUS

32 ans

Acteur de la préservation des ressources naturelles

Eure-et-Loir

Q

QUENTIN LE GUILLOUS

32 ans

Acteur de la préservation des ressources naturelles

Eure-et-Loir

Quentin Le Guillous

QUENTIN LE GUILLOUS

32 ans

Acteur de la préservation des ressources naturelles

Eure-et-Loir

L'avis du jury

Travail du sol réduit et développement de la biodiversité

Producteur en grandes cultures, Quentin Le Guillous s’est installé en 2016 en Eure-et-Loir. En 2019, il décide d’acheter un nouveau semoir afin de passer toutes ses cultures en semis direct, c’est-à-dire sans travail du sol, le tout dans le respect de la biodiversité.

 

REPÈRES

• Installé en décembre 2016

• 185 hectares de céréales, oléagineux, protéagineux, luzerne et jachère

 

 

SON activité

Après avoir repris une exploitation agricole hors cadre familial en 2016, Quentin Le Guillous a fait le choix de revoir entièrement l’implantation des cultures. Aujourd’hui, il produit une multitude de cultures en semis direct sous couvert. De plus, pour permettre aux sols de se refaire une santé, il met en place des jachères avant d’implanter de nouvelles cultures.

SON PROJET

"Sur l’exploitation, j’ai fait le choix d’essayer de préserver les ressources naturelles en passant en agriculture de conservation, avec des cultures qui vont couvrir et protéger le sol face à l’érosion de la pluie et du vent", explique l’agriculteur. En plus de cette action, toujours pour préserver la biodiversité, Quentin Le Guillous a mis en place plusieurs perchoirs à rapaces pour lutter contre les campagnols. Par ailleurs, depuis son installation, il a planté près d’1,5 kilomètre de haies. Aujourd’hui, au total, l’exploitation compte près de 5 kilomètres de haies et 10 hectares de jachères.

SON RÉSULTAT

"Au bord des haies, nous observons une hausse de la biodiversité. Les oiseaux et les insectes sont présents en plus nombre", observe Quentin Le Guillous. Concernant l’agriculture de conservation, il observe une meilleure infiltration de l’eau dans le sol, et une meilleure vie du sol sur ces parcelles qui sont couvertes toute l’année. De plus, il observe que la couverture des sols limite les risques lors des grandes périodes de sécheresse. Il n’hésite pas à partager son expérience sur les réseaux sociaux – Facebook et Twitter – en communiquant durant les travaux des champs et lors des plantations de haies.

SON RÊVE

L’agriculteur espère, d’ici dix ans, implanter plus de 10 kilomètres de haies sur son exploitation. Toujours pour accroître la biodiversité, il espère bien améliorer son système d’agriculture de conservation avec des couverts végétaux en pleine forme et des sols couverts toute l’année. Afin de quantifier ses actions, Quentin Le Guillous souhaiterait réaliser un bilan carbone de son exploitation. "Un label tel que la certification Haute Valeur environnementale m’intéresse. Par manque de valorisation actuellement en grandes cultures, je ne commence pas les démarches, mais je fais tout pour me rapprocher du cahier des charges", détaille l’agriculteur. 


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