Marion Quenton, Tarn

MARION QUENTON

27 ans

Gastronomie

Tarn

Marion Quenton, Tarn

MARION QUENTON

27 ans

Gastronomie

Tarn

Marion Quenton, Tarn

MARION QUENTON

27 ans

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Tarn

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MARION QUENTON

27 ans

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Tarn

Marion Quenton, Tarn

MARION QUENTON

27 ans

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Tarn

L'avis du jury

Valoriser la viande caprine

À 26 ans, Marion Quenton élève plus de 240 chèvres. Elle commercialise ses animaux sous forme de merguez, plats cuisinés, pâtés, saucissons, colis de viande, le tout en circuit court. Grâce à ce mode de vente, elle espère mettre en avant la viande caprine, une viande fine et maigre.

REPÈRES

  • Installée depuis 2015 avec son mari Lucas Honnoré
     
  • 250 chèvres laitières
     
  • 60 ha dont 35 ha de prairies
     
  • Objectif de valoriser par la vente directe la viande de chevreaux et de chèvres réformées

 

 

 

 

Son parcours

Motivée pour devenir agricultrice, Marion Quenton entame des études agricoles et obtient son BTS à Miramas (13) en 2009. Elle y rencontre son futur mari, Lucas Honnoré avec lequel elle décide de s’installer. Lucas poursuit ses études pour obtenir le diplôme d’ingénieur agricole à Purpan, à Toulouse. Marion travaille alors dans un élevage de brebis laitières où elle apprend à transformer le lait et à fabriquer des merguez. Cet apprentissage l’incite à passer un CAP de boucherie (école supérieure des métiers de Muret). En attendant l’installation, qui demande deux ans de recherche, elle travaille dans quelques boucheries de Toulouse. Le couple s’installe à Cadalen (81).

Son projet

Le propriétaire précédent avait abandonné l’élevage au profit des grandes cultures. Aussi, il a fallu investir dans du matériel de traite et réimplanter des prairies. Les banques et les institutions publiques ont accueilli favorablement leur projet hors cadre familial. La première année, la découpe de viande de chevreau et de chèvre de réforme est effectuée par un prestataire.

Son résultat

Le lait, 190 000 litres environ, acheminé à la fromagerie PIC, est bien valorisée. La réputation de cette entreprise repose sur des exigences que respectent Marion et Lucas (pas d’ensilage, zéro OGM et pâturage).

Depuis l’hiver 2018, le couple adhère à la Cuma de découpe de viande de Laboutarié (81) qui dispose d’une cuisine pour transformer la viande. La transformation bouchère est mieux valorisée par la vente directe. Les six chèvres transformées la première année ont généré un chiffre d’affaires équivalent aux 200 chevreaux vendus à un engraisseur.

Son rêve

Afin mieux connaître ses produits, un site vitrine est en cours de finition. Pour éviter les contraintes de la vente de produit frais, Marion commence à démarcher des magasins de producteurs, des épiceries fines et des bouchers pour leur proposer des plats cuisinés en bocaux et des pâtés. Pour leur quatrième campagne, l’enthousiasme est toujours de mise pour le couple qui, selon Marion, a au moins une nouvelle idée par jour.


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